Trois choses à savoir sur les couteaux papillonÀ défaut d’en posséder un, tous les amateurs de couteaux de poche ont sûrement déjà entendu parler du couteau papillon ou balisong… Voici trois choses que vous aimeriez certainement savoir sur ces couteaux pliants un peu particuliers ! Origine des couteaux papillonOn ne sait pas exactement d’où viennent les couteaux papillon. Certains affirment que c’est une arme séculaire philippine née au 9e siècle — l’appellation balisong signifiant corne brisée en tagalog, car les lames étaient originellement faites de corne de buffle. D’autres soutiennent que les Européens l’ont introduit aux Philippines, sous la domination espagnole au 16e siècle. Au moins, tous s’accordent sur le fait qu’on doit son design contemporain au forgeron philippin Perfecto de Leon en 1905, et le balisong s’est répandu à travers le monde après la Seconde Guerre mondiale. Anatomie d’un couteau papillonSi on l’appelle communément « couteau papillon », c’est parce que le balisong possède deux branches mobiles formant le manche (unifiées en position ouverte et refermées sur la lame en position pliée). On distingue la branche principale qui se referme sur le dos de la lame, de la branche secondaire qui fait face au tranchant et porte le latch. Une configuration particulière qui lui permet non seulement d’être ouvert et fermé d’une seule main, mais aussi d’effectuer des figures enchaînées appelées « tricks ». Que faire d’un couteau papillon ?Sachant qu’en France, la loi sur les armes interdit le port et le transport sans motif légitime des couteaux papillon (l’achat et la détention sont en revanche libres), l’utilisation est plutôt réservée aux arts martiaux ou alors comme objet de collection/décoration. Il sera donc préférable de s’inscrire dans un dojo, on vous y apprendra comment tenir le couteau papillon et s’en servir sans risque de se blesser. C’est notamment au Kali-ArnisEskrima — sport de combat traditionnel philippin, qu’on trouvera les plus impressionnants tricks réalisés avec un balisong. Pour votre sécurité, il est impératif de débuter avec un balisong d’entrainement (non tranchant ou émoussé) et ce, jusqu’à acquisition de l’adresse et de l’agilité requises pour le maniement du vrai couteau papillon. |